Algérie-OMC : 128 questions additionnelles

Algérie-OMC

128 questions additionnelles

El Watan, 21 janvier 2006

Les négociations avec l’OMC se poursuivent. L’Algérie devra répondre à 128 questions additionnelles.

L’information a été donnée par El Hachemi Djaâboub, ministre du Commerce, jeudi à l’APN. Ainsi, pour formuler les réponses à ces questions supplémentaires, la commission ministérielle chargée de ce dossier se réunira en février prochain, sous la présidence du chef du gouvernement, afin de les examiner. 88 questions émanent de l’Union européenne, 10 de l’Argentine et de l’Australie et le reste des Etats-Unis d’Amérique. Il explique que « 60% sont des questions récurrentes pour de nouvelles informations complémentaires ». D’autres concernent le décret relatif au commerce extérieur, plus précisément le point relatif à la double tarification du gaz naturel algérien vendu aux étrangers à un prix élevé comparé à celui appliqué à l’intérieur du pays. Tout en affirmant n’avoir pas fait de « concessions nouvelles », M. Djaâboub a souligné que le débat autour de la tarification du gaz est ouvert avec l’OMC. Le 9e round des négociations s’est déroulé le mois d’octobre 2005 à Genève, sans résultats probants. Les discussions ont porté surtout sur l’accès au marché des marchandises et des services. En décembre de la même année, les Etats-Unis d’Amérique ont affiché leur soutien à « une accession rapide » de l’Algérie à l’OMC. Interpellé par un député sur les mesures que son département ministériel aurait prises pour endiguer le phénomène du commerce informel, le ministre a réfuté le recours à la manière forte. « La force n’est pas une solution. Il faut plutôt proposer à ces gens quelque chose de meilleur pour qu’ils cessent cette activité qui fait saigner l’économie du pays. Nous sommes en train de réaliser un réseau de marchés couverts à travers le pays », a-t-il indiqué. Selon ses chiffres, il y a actuellement 87 marchés informels à travers l’ensemble du territoire national.

M. A. O.