La France demande l’extradition de Khalifa

En attendant sa comparution le 10 avril devant un tribunal Londonien

La France demande l’extradition de Khalifa

El Watan, 4 avril 2007

Il demeurera en détention, selon un porte-parole de Scotland Yard, qui confirmera l’arrestation de l’ex- golden boy algérien, jusqu’à sa comparution le 10 avril prochain devant un tribunal londonien qui statuera sur la suite à donner à la demande d’extradition formulée par les autorités françaises.

Londres (Angleterre). De notre envoyé spécial

Il semble que le gouvernement algérien n’est plus le seul à vouloir mettre la main sur Rafik Abdelmoumen Khalifa, réfugié à Londres depuis 2003. La justice française a, d’après une source proche d’un département ministériel britannique, émis tout récemment, un mandat d’arrêt européen à l’encontre de l’ex-patron du groupe Khalifa. Lequel mandat, indique la même source, fait suite à la découverte par les enquêteurs français « d’irrégularités financières » commises par Rafik Khalifa suite aux activités de son groupe sur le sol français. Notre interlocuteur révèle que Rafik Khalifa a été arrêté par la police métropolitaine le 27 mars dernier. Il demeurera en détention, selon un porte-parole de Scotland Yard, qui confirmera l’arrestation de l’ex- golden boy algérien, jusqu’à sa comparution le 10 avril prochain devant un tribunal londonien qui statuera sur la suite à donner à la demande d’extradition formulée par les autorités françaises. On nous précisera, par ailleurs, que cette nouvelle arrestation, après celle du 27 février dernier, est motivée exclusivement par le mandat d’arrêt français et n’est en aucun cas liée à l’enquête ouverte par la police londonienne suite à des soupçons de blanchiment d’argent que font peser les autorités britanniques sur Rafik Khalifa. « Cette enquête, nous dit-on, suit encore son cours. » « C’est à la cour de justice de décider s’il doit être extradé ou pas, et Khalifa garde toujours le droit de faire appel de la décision », souligne le responsable ministériel.

Aziri M.