3 000 PME françaises exercent en Algérie

Partenariat franco-algérien

3 000 PME françaises exercent en Algérie

Les échanges entre les deux pays sont de l’ordre de 3 milliards d’euros

Par Salah Slimani, La Tribune, 13 février 2002

Le partenariat algéro-français a été le thème d’une journée d’information organisé, hier, par le centre de presse d’El Moudjahid en collaboration avec la Chambre française du commerce et d’industrie en Algérie. Les échanges commerciaux entre les deux pays ne cessent d’évoluer d’une année à une autre et ceci en dépit des circonstances et des événements qui ont émaillé les relations bilatérales notamment pendant les 15 dernières années. Ces échanges ont été, d’après le président de la chambre française, De Caffarelli, «une réalité vraie». Nos relations politiques, ajoute-t-il, sont actuellement «excellentes». Elles sont maintenant, note De Caffarelli, plus de 3 000 petites et moyennes entreprises (PME) françaises à exercer en Algérie. 50% du chiffre d’affaires de ces entreprises est réalisé en Algérie. La PME représente 70% des échanges franco-algériens. Ces échanges ont permis aux opérateurs algériens, selon le conférencier, de découvrir les contraintes de l’économie de marché. La chambre française en Algérie, note-t-il, a été pour beaucoup dans le développement du partenariat algéro-français. Un partenariat qui est en réalité «un métier» avec lequel on développe les relations de travail entre les deux pays. La chambre française en Algérie compte actuellement 1 400 adhérents algériens et français y compris certains autres pays. En 1997 cette chambre comptait, précise De Caffarelli, seulement 200 sociétés. Ce nombre est multiplié actuellement par six. Au cours des 24 derniers mois, 200 entreprises françaises se sont déplacées en Algérie et des rendez-vous d’affaires ont été organisés avec les opérateurs économiques algériens. Il a été également organisé 500 visites d’hommes d’affaires algériens en France. La chambre a établi également un programme de formation, notamment dans les domaines des ressources humaines. Plus de 150 cadres algériens ont suivi ce programme de formation. Les Algériens, a insisté le président de la chambre, «doivent apprendre à séduire». Une allusion faite à la capacité d’attraction des investisseurs étrangers. «L’Algérie est un pays riche et dispose d’une matière grise importante qu’il faut exploiter», renchérit-il. En chiffres, la France demeure le premier fournisseur de l’Algérie. Les échanges, de l’ordre de 3 milliards d’euros, sont supérieurs à ceux avec le Maroc, 2,8 milliards d’euros et la Tunisie, 2,6 milliards d’euros. En 2001, les échanges entre les deux pays ont enregistré une hausse de 25%.

S. S.

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